25 septembre 2007
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Voilà à quoi ressemblent mes storyboards, l'étape avant le crayonné. Certains auteurs font des storyboards ultra précis, qui pourraient déjà être une version quasi définitive du crayonné, prêt à être encré.
Je ne fonctionne pas comme ça. Je préfère faire le storyboard le moins précis possible. En gros, je me sers juste du storyboard pour faire un découpage très très rapide du placement , de l'organisation des cases dans la page. Et encore, des fois je change tout par rapport à ce que j'avais prévu. Je ne vois pas l'intérêt de faire un storyboard ultra précis. Sinon, après il n'y a plus aucune marge de créativité, il n'y a plus de place pour l'improvisation. Tout est déjà fait, mis en place, il ne reste quasiment plus qu'à encrer, qu'à "redécalquer" le crayonné. Ce qui revient un peu à faire deux fois la même planche.
Donc je préfère la méthode storyboard de 2 cm sur 3 avec une bonne marge d'impro. Mais avec un scénario découpé case par case bien précis, quand même (même si d'ailleurs, je change, rajoute, enlève des cases par rapport à ce qui était prévu sur le scénario). Il faut qu'à chaque étape réalisation de l'album il y ait une marge de création nouvelle, sinon, tout est déjà quasi mis en place au moment du scénario, qu'on se contente d'illustrer sagement. C'est dommage. Il y a toujours pleins de bonne idées qui arrivent au dernier moment, et le projet est de plus en plus poussé et précis dans la tête, les idées qui en sortent ne peuvent en être que plus pertinente.
Donc, laissons place à l'improvisation, mais sur un scénario bien structuré (et lui pas improvisé donc !!) !
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